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Comment Nettoyer Une Tombe En Granite

La Hague
Photographie aérienne du cap de la Hague (en bas à droite) avec Cherbourg-en-Cotentin (à gauche).
Photographie aérienne du cap de la Hague (en bas à droite) avec Cherbourg-en-Cotentin (à gauche).
Localisation
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
CoordonnĂ©es 49° 42′ 46″ nord, one° 55′ 15″ ouest
Mer Manche

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(Voir situation sur carte : France)

La Hague

La Hague

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(Voir situation sur carte : Normandie)

La Hague

La Hague

La Hague est une pĂ©ninsule du Cotentin situĂ©e au nord-ouest du dĂ©partement français de la Manche. Depuis le 1er janvier 2017, la rĂ©gion se confond presque entièrement avec le territoire de la commune nouvelle de La Hague, formĂ©e par la fusion des communes de 50'ancienne CommunautĂ© de communes de la Hague, mais elle dĂ©borde les limites de la commune vers le sud sur Querqueville et quelques autres localitĂ©s. La Hague offre des paysages remarquables et sauvages et a gardĂ©, cascade l'essentiel, ses villages et son habitat traditionnel. Dans la Hague, se trouve le site de l'usine de retraitement de dĂ©chets nuclĂ©aires, souvent dĂ©signĂ© comme « le site de la Hague » et par raccourci « la Hague ».

Géographie [modifier | modifier le code]

Le doyenné de la Hague était délimité au sud par la rivière Diélette (qui se jette près du cap de Flamanville, à fifty'est le fleuve Divette (qui se jette dans la mer à Cherbourg-en-Cotentin) et à fifty'ouest et au nord par la mer de la Manche. Ainsi, outre les vingt paroisses de l'actuel canton de Beaumont-Hague, il comprenait également Siouville-Hague, Héauville, Teurthéville-Hague, Sideville, Nouainville, Querqueville, les paroisses d'Équeurdreville et Hainneville, et Octeville. Aujourd'hui, seule la communauté de communes de la Hague, unique intercommunalité à être entièrement sur ce territoire, communique sous ce nom.

Il s'agit donc d'une petite pĂ©ninsule Ă  l'angle nord-ouest de la pĂ©ninsule du Cotentin et du dĂ©partement de la Manche, avec deux caps remarquables :

  • le cap de la Hague au sens strict (49° 43′ 36″ N, 1° 56′ 17″ O), Ă  Auderville, avec le port de Goury et son phare
  • le nez de Jobourg (49° 40′ eighteen″ Due north, 1° 56′ 26″ O), aux roches datant du PalĂ©oprotĂ©rozoĂŻque (deux milliards d'annĂ©es).

La Hague prĂ©sente un littoral variĂ© : falaises abruptes (entre Urville-Nacqueville et Omonville-la-Rogue, et entre Auderville et Vauville), au pied desquelles se trouve une succession de baies, grandes plages (Urville-Nacqueville et tout au long de Biville et Vauville), Ă®lots et platiers rocheux (cap de la Hague, pointe de Jardeheu, Saint-Germain-des-Vaux…), massifs dunaires (Biville), grèves de galets (Anse Saint-Martin), marais arrière-littoraux (Mare de Vauville), landes et vallons boisĂ©s (Hubiland, Sabine…). La cĂ´te est Ă©galement agrĂ©mentĂ©e de petits ports (Goury, le Houguet, Port Racine, Port du Hâble…) et de mouillages. Ces paysages souvent associĂ©s Ă  des champs entrecoupĂ©s des blancs murets de pierre font que cette rĂ©gion est surnommĂ©e parfois la « petite Irlande » [1] .

Sentier des douaniers le long de la cĂ´te

La proximité de la mer et 50'influence du Gulf Stream font que la région ne connaît généralement pas le gel. C'est donc un lieu important pour les oiseaux migrateurs en hiver (mare de Vauville), les bécasses [2] . Le jardin botanique de Vauville betrayal de nombreuses plantes de l'hémisphère sud [3] .

La Hague est sĂ©parĂ©e des ĂŽles Anglo-Normandes par le Raz Blanchard. Elle fait partie de l'opĂ©ration 1000 site national [4] , le Conservatoire du littoral a engagĂ© une politique intense d'acquisition [5] (aujourd'hui 50 % des cĂ´tes lui appartiennent). La cĂ´te est longĂ©e par le sentier des douaniers (GR 223).

Géologie [modifier | modifier le code]

On y a trouvĂ© des roches parmi les plus anciennes d'Europe (gneiss icartiens plus de deux milliards d'annĂ©es) [6] , [7] . Cette roche a 2,085 milliards d'annĂ©es, tandis que les plus vieilles roches d'Europe continentale, en Norvège, ont plus de 2,nine milliards d'annĂ©es et plus de iii milliards d'annĂ©es en Ukraine[rĂ©f. souhaitĂ©e].

Compte tenu du patrimoine géologique exceptionnel, la commune est candidate au statut de géoparc, labellisé par l'Unesco. Tous ne sont pas d'avis que géoparc mondial et installations nucléaires (usine de traitement de la Hague, centre de stockage de la Manche, et dans les tout proches environs centrale nucléaire de Flamanville et port militaire de Cherbourg) font bon ménage [8] .

Faune et flore [modifier | modifier le code]

La péninsule haguaise est principalement un pays de landes (et de bocage à l'intérieur des terres), formées de fougères, bruyères, genêts, ajoncs (de Le Gall et d'Europe). Sur la côte, on trouve dans les haies d'aubépines, chênes, frênes, sycomores, sureaux. Il existe également une concentration d'ormes dans les haies de la côte nord, malheureusement très atteints par la graphiose.

Les falaises sont recouvertes de lichens, noirs et orangés, de salicornes, d'asperges prostrées, de statices de l'ouest et de carottes à gomme. Les corniches accueillent pelouse rase, arméries maritimes et Silènes maritimes. Aux abords des plages sont présents le chou marin, objet d'une protection, la véronique en épi, fifty'œillet de France.

Dans les jardins protĂ©gĂ©s des vents marins par de hauts murs, on trouve traditionnellement nombres d'hortensias, des camĂ©lias, et quelques palmiers. La Hague possède plusieurs rĂ©serves ornithologiques (le nez de Jobourg, les Herbeuses...), oĂą se cĂ´toient les goĂ©lands (argentĂ©s et marins), les fous de Bassan, les grands corbeaux, les fulmars borĂ©als, les mouettes tridactyles, les cormorans, les foulques [9] . La rĂ©serve naturelle nationale de la mare de Vauville accueille plus de 140 espèces d'oiseaux : migrateurs (comme la fuligule morillon ou le Pipit farlouse), canards (colverts, sarcelles...), gravelots, ou encore hĂ©rons. Nichent Ă©galement dans la Hague quelques rapaces comme le busard des roseaux et le faucon crĂ©cerelle.

Outre les oiseaux, on trouve Ă©galement des batraciens (crapauds accoucheurs, rainettes vertes) et des petits reptiles (lĂ©zards verts, orvets…). grands dauphins et marsouins sont prĂ©sents au large. Les tunnels militaires du Castel-Vendon abritent des colonies de chauves-souris. Depuis une vingtaine d'annĂ©es, les falaises de Jobourg abritent une harde de chèvres sauvages[rĂ©f. Ă  confirmer] [ten] . Traditionnellement, chaque ferme avait quelques chèvres afin de nettoyer landes et haies. L'usage se perdant avec la mĂ©canisation, ces animaux ont Ă©tĂ© peu Ă  peu laissĂ©s Ă  la vie sauvage, formant un troupeau qui arpente le chemin des douaniers. Elles permettent l'entretien nĂ©cessaire de la lande et sont Ă  ce titre, dĂ©sormais protĂ©gĂ©es par le Conservatoire du Littoral.

Concernant l'élevage, les vaches omniprésentes comme dans toute la Normandie, partagent les prés avec les moutons roussins (qui font l'objet d'une foire annuelle à Jobourg), et quelques ânes du Cotentin et ânes normands.

Toponymie [modifier | modifier le lawmaking]

De manière traditionnelle, le mot Hague se prononce [χag], le h aspirĂ© Ă©tant une consonne fricative uvulaire sourde dans le nord du Cotentin, c'est-Ă -dire prononcĂ© avec une forte expiration qui le rapproche du [r] [11] Ă  fifty'instar du Ach-Laut allemand ou la Jota espagnole (voir Consonne fricative uvulaire sourde : En français).

Le nom de la presqu'île est attesté dès 1027 sous la forme Haga (Fauroux 58 [12] ), Haga en 1057 (Adigard des Gautries [xiii] ), [Nigelli de] Haga en 1079 - 1087 (Lucien Musset [14] ) [xv] .

La présence de l'commodity défini féminin indique une germination toponymique médiévale [16] , ce qui va dans le sens des attestations les plus anciennes qui ne témoignent pas d'une grande antiquité.

Le mot hague est united nations ancien terme dialectal normand. Il est issu du norrois haga, accusatif indĂ©fini de hagi (« enclos, terrain clos, prairie, pâture ») [17] — cf. islandais hagi (« pâture, prairie »), norvĂ©gien hague (« jardin, prĂ© clĂ´turĂ© »), et aussi allemand Gehege (« enclos ») [eighteen]  — sorti de l'usage, sauf Ă  Jersey oĂą il dĂ©signe, au pluriel, des « champs limitĂ©s par un talus » [19] . Il ne subsiste ailleurs en Normandie que comme nom de lieu ou Ă©lĂ©ment de nom de lieu dans la toponymie normande, sous la mĂŞme forme la Hague, les Hagues, la Haguette, etc [17] . On le trouve aussi, utilisĂ© de manière absolue, dans la toponymie islandaise, par exemple : Hagi (au nord du pays).

Il existe deux composĂ©s en Hague- et -hague dans la Hague, Ă  savoir : le Haguedic « levĂ©e de terre de la hague » (cf. ancien Haggedick, Angleterre) sur le vieux norrois dĂ­ki « retranchement, tranchĂ©e » (cf. le Dick, le Dic, etc.) et le Tohague Ă  Beaumont-Hague (l'Estohague 1456) [fifteen] , c'est-Ă -dire stóð-hagi « enclos, pâture cascade les chevaux » sur stóð « troupeau de chevaux » [17] (cf. islandais stóð « troupeau de chevaux > troupeau » et le nom propre relevĂ© en vieil islandais stóðhaga [datif de -hagi] « pâture pour les chevaux »).

D'autres hypothèses ont Ă©tĂ© Ă©mises :
François de Beaurepaire prĂ©fère comme Ă©tymon le vieil anglais haga de sens proche [15] et qui a donnĂ© l'anglais haw, quant Ă  RenĂ© Lepelley, il Ă©met une hypothèse en opposition avec celle formulĂ©e par la plupart des toponymistes, Ă  savoir le vieux norrois haka (accusatif dĂ©fini hÇ«ku) « menton » qui aurait Ă©tĂ© utilisĂ© au sens de « promontoire ». Cependant, il y plusieurs objections Ă  cette suggestion [16]  : les formes anciennes sont toutes du type haga (d'ailleurs on explique mal pourquoi un hypothĂ©tique *haka serait devenu haga, la toponymie normande contient en effet de nombreux exemples oĂą [g] est passĂ© Ă  [k], mais pas fifty'changed). En outre, il n'est pas rĂ©fĂ©rencĂ© dans la toponymie des pays nordiques et du Danelaw avec ce sens. Enfin, les autres Hague et dĂ©rivĂ©s de la rĂ©gion, ainsi que le nom propre hague ont bien des sens proches de hagi [20] . Il existe par ailleurs le microtoponyme Hoc au sens de « cap, pointe », d'oĂą les nombreuses tautologies : la pointe du Hoc (cf. pointe du Hoc). Ce mot est issu du vieil anglais hĹŤc qui a parfois ce sens, tout comme son descendant l'anglais hook. Il est apparentĂ© au vieux norrois haka. La dernière thĂ©orie est celle de Vincent Carpentier qui suggest le francique *hagja « haie », qui ne peut ĂŞtre retenu pour des raisons phonĂ©tiques : il aboutit Ă  haie en français comme en normand, et dans certains dialectes (poitevin, berrichon…) Ă  age, mot conservĂ© en français au sens de « flèche de charrue ». Dans aucun cas, le [m] de *hagja northward'est susceptible de se maintenir sous cette forme [16] . Cette hypothèse est pourtant parfois Ă©voquĂ©e pour expliquer le nom commun hague attestĂ© en français dans un sens proche, alors que ce mot rare est visiblement united nations mot normand. D'ailleurs FrĂ©dĂ©ric Godefroy qui rĂ©fĂ©rence ce mot dans son Dictionnaire commet une erreur d'interprĂ©tation quand il cite la phrase d'united nations texte normand de 1341 «Le chevalier disoit et affermoit que toutes les choses venantes et arrivantes a verec a la coste eastward a l'estande de la mer, en la parroisse d'Anderville, en la hague, lui appartenoit » [21] . Il s'agit manifestement du nom propre La Hague dans l'expression Anderville en la Hague, c'est-Ă -dire Auderville dans la Hague.

Histoire [modifier | modifier le code]

Préhistoire [modifier | modifier le code]

Le site acheulĂ©en de la Roche GĂ©lĂ©tan Ă  Saint-Germain-des-Vaux a Ă©tĂ© occupĂ© par des prĂ©-NĂ©andertaliens vers 300 000 av. J.-C. Il s'agit, avec le site de la MondrĂ©e Ă  Fermanville, du plus vieil habitat en Normandie. Une deuxième vague d'habitants a laissĂ© plusieurs sites vers 100 000 av. J.-C.

Le monument prĂ©historique du Hague-Dick (1000 av. J.-C.) barre la Hague d'ouest en est. Il est maintenant prouvĂ© que le Hague-Dick servait Ă  protĂ©ger les habitants de la pointe contre les attaques venant du continent. Le Hague-Dick(east) sĂ©pare la « pointe » du reste de la Hague. Il a Ă©tĂ© rĂ©utilisĂ© Ă  diverses Ă©poques comme ouvrage dĂ©fensif jusqu'Ă  la pĂ©riode Viking. Ensuite sa ligne de crĂŞte a servi de chemin. Le meilleur endroit pour en voir les vestiges est sur la route de Digulleville Ă  Beaumont.

Sous l'Ancien Régime, le doyenné de la Hague comprenait toutes les communes entre les rivières Divette (coulant à Cherbourg) et Diélette. Le nom de ces communes était généralement suivi du mot Hague, ou de la mention "dans la Hague" dans les actes officiels, et ce depuis les années 1300 [22] .

L'Ă©tude des cadastres montre une lente Ă©volution de l'agriculture vers l'intensification au XIX e  siècle [23]

Aujourd'hui le territoire de La Hague fait l'objet d'united nations vaste program d'étude des données archéologiques conduits par Cyril Marcigny.

Influence maritime et isolement territorial [modifier | modifier le code]

Batterie d'Auderville Laye en 1944

En 56 av. J.-C., les légions romaines ont vaincu la tribu locale des Unelles, basée à Coriallo ou Coriovallo (qui n'est peut-être qu'un autre nom donné à la pointe).

Des traces d'un camp romain du Bas Empire (Ă  Jobourg) et de villas gallo-romaines ont Ă©tĂ© identifiĂ©es. Beaucoup de noms de lieux attestent d'une forte colonisation d'origine nord germanique : soit par des Saxons, soit par des Vikings, ou encore par des fermiers anglo-scandinaves et anglo-saxons. En raison du nombre de racines proches dans les langues scandinaves et saxonnes, il est parfois difficile de les distinguer.

La rĂ©gion relevait de l'Ă©vĂŞchĂ© de Coutances, mais les Ă©vangĂ©lisateurs de la Hague venaient d'Irlande ou d'Angleterre. Ainsi Saint Germain dit "le Scot" ou encore "Ă  la rouelle" (425? - 480 ?) Ă©tait soit prince Irlandais soit le fils d'united nations mercenaire alaman dans les armĂ©es des Iles Britanniques. La rouelle serait en fait united nations coracle, petit bateau rond existant encore en Irlande. Saint Germain partit ensuite vers 50'est et ses efforts de conversion se sont surtout tournĂ©s vers des communautĂ©s saxonnes qui Ă©taient arianistes. On peut donc penser qu'il a dĂ©barquĂ© dans la Hague en raison de la prĂ©sence d'une telle communautĂ©. Saint Clair (845-884) southward'est installĂ© Ă  Nacqueville en venant d'Angleterre. Une des caractĂ©ristiques de la rĂ©gion est que les plus anciennes Ă©glises Ă©taient au bord mĂŞme de la mer (Ă  Saint-Germain-des-Vaux, Dielette, Carteret). Le dernier Ă©vangĂ©lisateur de la rĂ©gion est le bienheureux Thomas HĂ©lye, dĂ©cĂ©dĂ© Ă  Vauville au XIII e  siècle.

Le caractère insulaire de la Hague, la difficultĂ© pour s'y rendre a fait que la rĂ©gion avait la mauvaise rĂ©putation d'un pays de fraudeurs sous 50'Ancien RĂ©gime. Il faut dire que la proximitĂ© des Ă®les Anglo-Normandes facilitait la contrebande, qui Ă©tait de deux types : celle du textile, au XVII due east  siècle, et celle du tabac au XIX e  siècle. La première Ă©tait le fait de quelques nobles, dont le plus cĂ©lèbre est probablement le Chevalier de RantĂ´t. Ils s'opposaient au monopole des manufactures normandes imposĂ© par Colbert. La contrebande de tabac Ă©tait quant Ă  elle fifty'objet de plusieurs bandes organisĂ©es, menĂ©es autant par des agriculteurs que des pĂŞcheurs. On trouve donc dans les murs de la Hague des caches Ă  tabac, domestiques (de petite dimension, auprès des maisons, recueillant le tabac pour une consommation familiale) et des grandes caches, dissimulant les ballots de tabac tressĂ© de plusieurs kilos. Mais la forte prĂ©sence des douaniers et le renforcement des peines encourues mit fin peu Ă  peu Ă  la fraude au dĂ©but du XX east  siècle, dont subsistent aujourd'hui le chemin des douaniers le long de la cĂ´te (GR 223).

La mauvaise rĂ©putation des Haguais en fait Ă©galement des naufrageurs, sans qu'aucune recherche ne soit rĂ©ellement concluante. En revanche, la population pauvre avait l'habitude d'« aller Ă  gravage », c'est-Ă -dire frĂ©quenter les plages après les grosses tempĂŞtes, pour ramasser les marchandises Ă©chouĂ©es ou passĂ©es par-dessus bord, et de rĂ©cupĂ©rer le bois des bateaux Ă©chouĂ©s. Aussi lit-on dans un rapport de la marĂ©chaussĂ©e de Valognes en 1748 : «C'est united nations pays de landes et de rochers, oĂą fifty'on a pratiquĂ© quantitĂ© de cavernes servant de retraites aux voleurs, assassins et fraudeurs, qui attendent avec assurance et tranquillitĂ© le moment favorable pour passer aux Iles voisines. Les plus grands chemins de ce canton sont de deux ou trois pieds, des deux cĂ´tĂ©s desquels se trouvent des prĂ©cipices. Les habitants sont gueux, mauvais, fraudeurs insignes, et ne vivent que de brigandages. Il y a des paroisses oĂą les commis aux aides et les employĂ©s dans les fermes ont Ă©tĂ© united nations temps considĂ©rable sans oser y aller ; ils n'y vont mĂŞme pas encore volontiers.  » [24]

Le , le météore Ignès tombe, i heure après le lever du jour, faisant un grand bruit, faisant trembler les maisons de Saint-Germain-des-Vaux, d'Auderville et de la Hague. Le météore serait tombé dans la mer près de l'île d'Aurigny. Le phénomène est aperçu à Cherbourg et Valognes [25] .

Seconde Guerre mondiale [modifier | modifier le code]

Durant l'Occupation allemande, la Hague était une zone interdite, où seuls les habitants pouvaient accéder, avec un laissez-passer particulier. Le territoire d'Auderville et de Saint-Germain-des-Vaux était particulièrement surveillé, en raison de leur position stratégique face à l'Angleterre et des importants stationnements militaires. La route reliant les deux communes était ainsi entièrement interdite aux civils, tandis qu'un couvre-feu à partir de twentyh couvrait tout le canton, avec obligation de cacher par des rideaux toute lumière intérieure qui aurait pu aider l'aviation alliée. Outre les nombreuses casemates construites tout au long de la côte pour prévenir united nations débarquement, une imposante batterie était installée au Castel Vendon pour participer à la défense de la forteresse de Cherbourg, une autre au village de Laye à Auderville faisant face up à celle de l'île anglo-normande d'Aurigny où se trouvaient quatre camps de concentration.

Le , la Hague subit de lourds bombardements meurtriers. Le vi juin les AmĂ©ricains dĂ©barquent dans le sud-est du Cotentin. Après la prise de Cherbourg, le 26 juin, le Kampfgruppe Kiel, composĂ© de 6 000 hommes, se retrouve isolĂ© dans la presqu'Ă®le [26] . Le 29 juin, la 9due east  sectionalization d'infanterie amĂ©ricaine attaque les positions allemandes soutenues par 50'artillerie et des chasseurs P-47. Si les AlliĂ©s prennent Vauville qui Ă©tait coupĂ© en deux depuis ten jours, ils se trouvent bloquĂ©s de Beaumont-Hague Ă  GrĂ©ville (secteur dĂ©fensif de Westeck) oĂą se trouve la batterie de Castel-Vendon [26] . Les bombardiers B-26 bombardent intensĂ©ment les positions allemandes le lendemain [26] et les 47e et lxe  rĂ©giment de la division amĂ©ricaine prennent les positions allemandes une Ă  une. GrĂ©ville, Beaumont-Hague et Jobourg sont libĂ©rĂ©es dans la journĂ©e du 30 juin. Les canons de 50'US Regular army prennent alors position Ă  Jobourg pour pilonner les installations d'Auderville, dont le radar. Auderville, puis Saint-Germain et Digulleville sont alors libĂ©rĂ©es la matinĂ©e suivante. La bataille du Cotentin est terminĂ©e mĂŞme si près d'un an après, dans un baroud d'honneur alors que les troupes alliĂ©es envahissent l'Allemagne, Auderville essuie le une pluie d'obus allemands tirĂ©s depuis l'Ă®le d'Aurigny encore occupĂ©e et qui ne capitule que le 16 mai [27] .

Le développement économique par le nucléaire [modifier | modifier le lawmaking]

Usine de retraitement Areva NC - La Hague

Pendant des siècles, la vie dans la Hague n'a pas énormément varié. La ressource principale est l'agronomics (élevage et polyculture), permettant une relative autarcie. Fifty'industrialisation des techniques a peu de prise sur ses petites parcelles difficiles à travailler, aux mains de nombreux petits exploitants. La pêche est souvent une ressource complémentaire aux agriculteurs (on parle des agriculteurs-pêcheurs ou crateurs), rarement un métier à part entière, excepté à Omonville-la-Rogue, Goury et Diélette.

IsolĂ©e, la presqu'Ă®le est longtemps restĂ©e Ă©loignĂ©e du tourisme, mise Ă  part la station balnĂ©aire d'Urville-Hague au dĂ©but du 20 due east  siècle, dĂ©truite lors des bombardements de 1944.

La marine était souvent la seule possibilité d'échapper au destin agricole, du fait de la proximité du port militaire de Cherbourg et de son arsenal. Mais les années 1960 ont vu l'implantation de l'usine de retraitement de la Hague qui a bouleversé l'attribute du plateau central. Cette installation fait venir du personnel extérieur à la région, et apporte des ressources nouvelles que l'agriculture n'aurait pu procurer.

En effet, on voit en 1960 quelques ingénieurs inspecter les landes de Jobourg et Omonville-la-Petite, selon eux pour l'implantation possible d'une usine de plastique, ou de casseroles. La décision de construire l'usine atomique du Commissariat à fifty'énergie atomique sur les hauteurs de la Hague est alors prise, sans la moindre information des élus locaux, laissant les populations locales, sinon dans l'ignorance, au moins dans le flou, que le classement "clandestine défense" de 50'installation accentue.

Deux raisons techniques sont avancĂ©es pour ce choix : un socle gĂ©ologique ancien (allant jusqu'au PalĂ©oprotĂ©rozoĂŻque) et stable, donc Ă  l'abri des tremblements de terre, et la prĂ©sence de courants marins et vents forts, propices Ă  l'Ă©vacuation et Ă  la dispersion des effluents. On peut Ă©galement penser que la faible densitĂ© de population, la situation excentrĂ©e et 50'isolement de cette presqu'Ă®le ont paru autant d'atouts pour son acceptation et en cas d'blow nuclĂ©aire relâchant des matĂ©riaux radioactifs.

En 1962, le CEA commence à acheter à prix d'or des terrains de landes, parfois labourés au moment de la vente pour en tirer united nations meilleur prix. Les 190 hectares sont acquis sans aucune expropriation, malgré 150 propriétaires, tant ces fortes sommes ont permis à certains de moderniser leurs exploitations, voire de se reconvertir. Plusieurs de ces propriétaires ont négocié en plus de la valeur des parcelles, leur entrée comme salarié de l'usine ou celle d'un fils.

En parallèle des premiers travaux, le CEA pour être accepté et rassurer, développe une campagne de lobbying, auprès des élus et des élites religieuses. Ainsi les notables du canton ont-ils pu visiter en grande pompe les sites de Marcoule et de Saclay. La fierté d'accueillir une technologie de pointe, les difficultés du milieu agricole, et le licenciement en 1962 des derniers mineurs à la fermeture de la mine de fer de Flamanville-Dielette finissent de convaincre la population. Ainsi en 1966, les premiers châteaux de flammable irradié arrivent sans la moindre contestation de la centrale nucléaire de Chinon.

En 1969, Infratome cherche à la demande du CEA un lieu pour l'enfouissement des déchets faiblement radioactifs. Le site de la Hague semble parfait. Mais aucune commune ne veut devenir une décharge. Pourtant, le maire de Digulleville accepte d'accueillir ce qui sera le Centre de stockage de la Manche en bordure de 50'usine de retraitement. Passé sous le giron de fifty'ANDRA en 1991, il a reçu son dernier colis en 1994, et est depuis en phase de surveillance, cascade 3 siècles.

Le , l'usine atomique du CEA devient usine de retraitement de la COGEMA. Fifty'activité devient civile, le cloak-and-dagger défense se lève un peu, et surtout, la taxe professionnelle et les impôts locaux sont exigibles. Face à cette manne financière sans précédent, qui aurait dû profiter essentiellement aux communes de Jobourg et d'Omonville-la-Petite, et aux équipements qu'il faut mettre en place pour l'accueil de la nouvelle population, les élus du canton ont décidé la constitution d'un district, qui naît en 1977.

Les mouvements écologistes ne se font pas entendre à l'époque. Les premières mobilisations répondent au projet d'implanter une centrale électronucléaire à Flamanville. Le site est occupé plusieurs jours à la fin des années 1970. Les manifestations contre les transports nucléaires vers la Cogema se développent au début des années 1980. Le désengagement des militaires délie quelques langues, et la CFDT provoque un mini-scandale en produisant un motion-picture show critique traitant du travail en milieu confiné.

Fifty'ouverture de 50'usine entraîne l'arrivée de nouvelles populations. En même temps que l'agrandissement de l'usine (UP3), il est donc décidé de lancer le "k chantier", pour construire logements, écoles et infrastructures. Alors que le canton vieillissait et vivait d'une petite agronomics autarcique, la population de la Hague s'accroît en quelques années, se rajeunit, se diversifie. Certains villages doublent leur nombre d'habitants en accueillant des cités, comme Coriallo à Beaumont-Hague, ou celle des Arbres à Omonville-la-Rogue. Auderville sera distinguée en 1984 du prix national de 50'habitat cascade la bonne gestion de l'arrivée de ces horsains. Mais le plus souvent, elles sont en périphérie des bourgs, ce qui ne facilitait pas le brassage. Pourtant, cet afflux d'une population nombreuse et atypique (beaucoup de cadres, chimistes ou scientifiques arrivent, dans une région constituée essentiellement d'agriculteurs, et de quelques ouvriers, militaires et petits notables locaux) a été digérée sans heurt et sans acculturation.

Au moment de la structure de 50'usine de retraitement, des parties importantes de la côte ont fait fifty'objet de classements interdisant ou réduisant les possibilités de construction. Autour de l'usine, les franges côtières ont ainsi gardé un aspect traditionnel.

Aujourd'hui, le débat sur les avantages et les dangers de cette usine est étroitement lié au débat sur l'énergie nucléaire. Les mesures de sécurité en vigueur sur fifty'usine sont défendues par les "pro", tandis que les "anti" rappellent les nombreux accidents de son homologue anglaise de Sellafield, et l'impact négatif en termes d'image pour la région et ses productions problems de 50'agriculture et de la pêche. La population locale est partagée entre la peur d'une pollution invisible, et la reconnaissance envers une industrie qui a transformé l'économie locale et tenu en vie une pointe promise à la désertification. À La Hague, l'exposition aux rayonnements ionisants reste très faible [28] .

Le 28 janvier 2013, 50'ASN met en demeure l'usine de retraitement de La Hague, dont soixante Ă©quipements prĂ©sentent united nations « risque of import pour la sĂ»retĂ© », elle note aussi des « lacunes sĂ©rieuses » dans la documentation, il s'agit du troisième avertissement en un an [29] .

La recherche d'une autre image [modifier | modifier le code]

Fifty'usine de la Hague, la centrale nuclĂ©aire de Flamanville et le chantier soumarin atomique de Cherbourg forment depuis les annĂ©es 1970 le triangle du nuclĂ©aire du Cotentin [30] . Après avoir accueilli comme un soulagement l'usine, les Ă©lus locaux ont peu Ă  peu pris censor de la lourde contrepartie pour l'image de la rĂ©gion. L'usine de plutonium, puis l'usine atomique (dĂ©signĂ©e parfois les habitants comme « lĂ -haut ») est devenue l'usine de Jobourg, avant que la CogĂ©ma ne la nomme officiellement l'« usine de la Hague » et « CogĂ©ma - La Hague », « Areva NC", puis "ORANO Recyclage » [31] .

Les élus ont d'abord cherché à protéger la nature de la péninsule, en classant des parties importantes de la côte, interdisant ou réduisant les possibilités de structure. Jusqu'alors, l'isolement et une relative pauvreté avaient valu à la région de rester à fifty'écart des brassages de population. Après une première tentative au Nez de Jobourg en 1979, le coastal de la Hague est retenu en 1991 par le ministère de l'Environnement pour l'opération Chiliad site national. La Hague a pu conserver intact ses paysages avec ses murets de pierres sèches délimitant les parcelles depuis la Révolution, et son habitat traditionnel, en pierre avec des couvertures en lauzes cimentées de schiste bleu, regroupé en hameaux blottis au gré des reliefs pour se protéger des vents marins. Ainsi, aujourd'hui, les franges côtières, parsemées de quelques restes de blockhaus du Mur de l'Atlantique, ont gardé united nations aspect traditionnel, et plus de la moitié de la côte haguaise appartient au Conservatoire du littoral.

Depuis quelques annĂ©es, les Haguais cherchent Ă  accroĂ®tre l'attrait touristique de la presqu'Ă®le, tout en gardant son caractère sauvage. Ils ont créé des Ă©quipements tels l'observatoire-planĂ©tarium Ludiver et le centre culturel du Manoir du Tourp, un centre rĂ©gional des sports liĂ©s au vent au Army camp Maneyrol de Vauville et un stade hippique. Ils communiquent autour des atouts de la rĂ©gion pour prouver que la Hague est plus que fifty'usine qui s'Ă©tale sur ii % du territoire et north'emploie que 4 % de sa population.

Le tourisme est aujourd'hui le troisième pourvoyeur d'emploi après l'industrie et la fonction publique territoriale et tend Ă  devenir un des piliers majeur de l'Ă©conomie locale. Pour accompagner cette mutation des ressources, l'Function de tourisme de la Hague a vu son statut juridique passer d'association Ă  Ballsy et intègre depuis 2007 le county des Pieux sous la marque de destination Cap Cotentin. Cette nouvelle dĂ©finition territoriale qui couvre dĂ©sormais 34 communes, renoue ainsi davantage avec la cohĂ©rence gĂ©ographique et culturelle de la Hague ancestrale ; celle du doyennĂ© de la Hague. C'est donc tout autant ces villages restĂ©s authentiques dans leur site naturel prĂ©servĂ© qu'il faut admirer que les quelques grandes maisons que sont les châteaux de Nacqueville et de Vauville, le manoir de Dur-Écu et le manoir du Tourp, et autres grosses fermes. On peut visiter les musĂ©es-maisons de hamlet de Jean-François Millet et de Jacques PrĂ©vert. Des constructions rĂ©centes sur les crĂŞtes, Ă  l'abord des villages anciens ou proches de la mer menacent l'harmonie du paysage de la presqu'Ă®le que chantait en haguais, variante du cotentinais, le poète CĂ´tis-Capel, nĂ© Ă  Urville.

La Hague dans les arts [modifier | modifier le lawmaking]

Les paysages sauvages de la Hague sont accueillis les tournages de plusieurs films, parmi lesquels :

  • La Dame de Monsoreau, de RenĂ© Le Somptier (1920)
  • Une vie, d'Alexandre Astruc (1958)
  • Les Deux Anglaises et le Continent, de François Truffaut (1971)
  • Tess, de Roman Polanski (1979)
  • L'Étoile du Nord, de Pierre Granier-Deferre (1982)
  • Le Rayon vert, d'Éric Rohmer (1986)
  • Le Peuple migrateur, de Jacques Perrin (2001) (Mare de Vauville)
  • Paul dans sa vie, de RĂ©mi Mauger (2004)
  • La BoĂ®te noire, de Richard Berry (2005)
  • Le Passager de l'Ă©tĂ©, de Florence MoncorgĂ©-Gabin (2005)
  • Vent mauvais, de StĂ©phane Allagnon (2007)
  • 50'Autre Dumas de Safy Nebbou (2009)
  • Les DĂ©ferlantes, d'ElĂ©onore Faucher, (2013)

Selon Philippe Quévastre [32] , le premier film tourné dans la péninsule serait Les Enfants du Capitaine Grant, qui avait utilisé en 1913 les falaises de Gréville. En 2005, il dénombre 18 longs métrages tournés au moins partiellement dans le canton de Beaumont-Hague. Le rôle du décorateur de cinéma, Trauner, est important puisque, résidant à Omonville-la-Petite, il a fait venir plusieurs réalisateurs dans la Hague, comme Joseph Losey qui a tourné Les Routes du sud en partie dans la maison même de Trauner, mais aussi son ami Jacques Prévert, qui southward'installe également dans ce village.

En matière littĂ©raire, Ă©crivains locaux et nationaux ont mis en scène la pĂ©ninsule dans leurs ouvrages. Le linguiste et folkloriste normand Jean Fleury a relatĂ© les nombreuses lĂ©gendes de son pays, et Ă©tudie le normand de la Hague, langue dans lequel CĂ´tis-Capel Ă©crit plus tard ses poèmes. Albert Sorel situe l'action de son roman La Grande falaise dans la pĂ©ninsule. Paul Vialar y place La maison sous la mer. Boris Vian parle de son enfance passĂ© dans une villa Ă  Landemer dans son periodical et dans L'Arrache-cĹ“ur en 1953. Les poèmes en normand de CĂ´tis-Capel. Didier Decoin, auteur parisien qui a Ă©lu domicile Ă  la Roche, Ă  Auderville, publie Les Trois vies de Babe Ozouf en 1983 (Ă©d. Seuil), et Vue sur mer en 2006 consacrĂ©e Ă  sa maison. Catherine École-Boivin s'est fait une spĂ©cialitĂ© de romans documentaires sur le passĂ© agricole : Jeanne de Jobourg, parole d'une paysanne du Cotentin, 2001 ; Jean de la Mer : paroles d'un Mathieu-Sala du Cotentin et La Hague, Embruns de mĂ©moires, 2002 ; La Petite Misère. Claudie Gallay situe Les DĂ©ferlantes (Éditions du Rouergue, 2008) Ă  Auderville, Nicolas Fargues le Roman de l'Ă©tĂ© (POL, 2009) dans la Hague sans donner de toponymes prĂ©cis.

La Hague est le pays natal du peintre Jean-François Millet, qui a immortalisé sur ses toiles les églises de Gréville-Hague et de Jobourg, les hameaux Gruchy et Cousin, le prieuré de Vauville, les falaises de Gréville et le Castel Vendon.

Références [modifier | modifier le code]

  1. Dominique Auzias et Jean-Paul Labourdette, Manche, Petit FutĂ©, , p. 12 .
  2. La Hague
  3. Page du jardin de Vauville sur le site du Comité des Parcs et Jardins de France
  4. Thou site national site web lahague.com
  5. La Hague site web conservatoire-du-littoral.fr
  6. L'Icartien dans fifty'Anse du Cul Rond sur geologie.discip.ac-caen.fr, site de fifty'académie de Caen.
  7. Ramberg I.B., I. Bryhni I., A. Nottvedt A., Rangnes 1000. (2008) - Geology of Norway. Geological Guild of Norway ed., 624 p.
  8. «L'idĂ©e du siècle : le territoire des dĂ©chets nuclĂ©aires de La Hague labellisĂ© Unesco », sur Reporterre, .
  9. le Nez de Jobourg site web lahague-tourisme.com
  10. Chèvres de la Hague site web Wikimanche.
  11. René Lepelley, La Normandie dialectale, Presses universitaires de Caen 1999.
  12. Marie Fauroux, Recueil des actes des ducs de Normandie (911-1066), Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XXXVI, Caen, 1961, p. 182, 58.
  13. Jean Adigard des Gautries et Fernand Lechanteur, « Les noms de pays normands attestĂ©s de 911 Ă  1066 », in Festschrift Adolf Bach, Bonn, 1955, I, 122-130.
  14. Lucien Musset, Les actes de Guillaume le Conquérant et de la Reine Mathilde pour les abbayes caennaises, Mémoires de la société des Antiquaires de Normandie XXXVII, Caen, 1967, p. 122, 18.
  15. a b et c François de Beaurepaire (prĂ©f. Yves NĂ©dĂ©lec), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, Paris, A. et J. Picard, , 253p. (ISBN2-7084-0299-iv, OCLC15314425), p. 130
  16. a b et c Dominique Fournier, « La Hague#Toponymie » in Wikimanche (lire en ligne) [ane]
  17. a b et c Jean Renaud, Vikings et noms de lieux de Normandie, OREP éditions, 2009, p. 68 - 69
  18. (de) Gehege, « enclos » en français dictionnaire Ă©tymologique sur le site web dwds.de
  19. Frank Le Maistre, Dictionnaire jersiais-français, Jersey, Don Balleine Trust, 1966, s. v. Hague.
  20. Elisabeth Ridel, les Vikings et les mots : 50'apport de l'ancien scandinave Ă  la langue française, Ă©ditions errance, Paris, 2009, p. 221.
  21. FrĂ©dĂ©ric Godefroy, Dictionnaire de l'ancienne langue française et de tous ses dialectes du IX e au 15 e  siècle, Ă©dition de F. Vieweg, Paris, 1881-1902, book 4, p. 397 (lire en ligne) [2]
  22. La Hague site spider web wikimanche.
  23. Petit-Berghem Y., 2005. The peninsula of La Hague in the 19th and 20th centuries: the development of the agrarian landscapes, from the old cadastres to the gimmicky developments, «History and Sustainability», International conference, Firenze, 16-19 fĂ©vrier 2005, 221-223
  24. citĂ© dans La Hague jusqu'au temps de Guillaume le ConquĂ©rant : pĂ©riodes celtique, gallo-romaine et danoise, Jules Lucas, Cherbourg, Isoète, 1995.
  25. Annuaire du DĂ©partement de la Manche, Book xi, p p. 384 & 385
  26. a b et c Dictionnaire du débarquement, sous la management de Claude Quétel, éd. Ouest-French republic, mars 2011, page 375.
  27. Hag'tions no  xxx,
  28. Bilan de l'Ă©tat radiologique de l'environnement français de 2018 Ă  2020, Institut de radioprotection et de sĂ»retĂ© nuclĂ©aire, , 408p. (lire en ligne [PDF]), p. 165-203 .
  29. NuclĂ©aire : l'ASN relève encore des "lacunes sĂ©rieuses" Ă  l'usine Areva de La Hague
  30. Dans le triangle du nucléaire du Cotentin, Challenges, 4 mai 2015
  31. SĂ©minaire de l'clan NOTA BENE «Comment united nations territoire peut dĂ©velopper sa propre communication face Ă  une usine qui s'est appropriĂ©e le nom du territoire ? »,
  32. Hag'tions no  33,

Voir aussi [modifier | modifier le code]

Bibliographie [modifier | modifier le code]

  • Didier Acrimony, Chronique d'une lutte : le combat antinuclĂ©aire Ă  Flamanville et dans la Hague. Paris : J.-C. SimoĂ«n ; 197
  • Catherine École-Boivin, Paul Bedel, Paul dans les pas du père, prĂ©face de Didier Decoin, Ouest France 2007 ; Testament d'un paysan en voie de disparition, 2009, Presses de la renaissance
  • Catherine École-Boivin, Les Bergers blancs, Albin Michel, 2013 ; Le petit bonnet de laine rouge, Presses de la citĂ©, 2014 ; Jeanne des Falaises, Presses de la citĂ©, 2015.
  • Jean Fleury, LittĂ©rature orale de la Basse-Normandie (Hague et Val-de-Saire), Maisonneuve, 1883
  • Xavière Gauthier, La Hague, ma terre violentĂ©e, Mercure de France, 1981
  • Dominique Gros, La Hague de Jean-François Millet, Cherbourg, Isoète, 2001
  • Dominique Gros, Jacques PrĂ©vert Ă  la Hague, CondĂ©-sur-Noireau, Éditions Corlet
  • Dominique Gros, Paysages Pays Sage, Éditions Le Vent qui passe, 2003
  • Roger-Jean Lebarbenchon, Les Falaises de la Hague : Cotentin, Lechanteur et CĂ´tis-Capel, Caen, Centre d'Ă©tudes normandes, 1991 (ISBNtwo-95058-840-9)
  • Roger-Jean Lebarbenchon, La Hague, SociĂ©tĂ© nationale acadĂ©mique de Cherbourg, 1998 (2 volumes, sur fifty'histoire de la Hague Ă  travers celle d'Urville-Nacqueville)
  • Paul Lecacheux, Recueil de chansonnettes normandes en patois de la Hague, Cherbourg, Equilbey et Magne
  • Jules Lucas, La Hague jusqu'au temps de Guillaume le conquĂ©rant : pĂ©riode celtique, gallo-romaine et danoise, Isoète, Cherbourg, 1995.
  • Cyril Marcigny (dir.), 2010 – La Hague dans tous ses Ă©tats, ArchĂ©ologie / Histoire / Anthropologie, Orep Ă©ditions, 160 p.
  • Cyril Marcigny (dir.), 2009, ArchĂ©ologie, histoire et anthropologie de la presqu'Ă®le de La Hague (Manche). Quatrième annĂ©e de recherche 2008, Le Tourp, Imprimerie artistiques Lecaux, Tourlaville, 154 p. http://www.letourp.com/pdf/revue2008.pdf
  • Cyril Marcigny (dir.), 2008, ArchĂ©ologie, histoire et anthropologie de la presqu'Ă®le de La Hague (Manche). Troisième annĂ©e de recherche 2007, Le Tourp, Imprimerie artistiques Lecaux, Tourlaville, 99 p. http://www.letourp.com/pdf/revue2007.pdf
  • Cyril Marcigny (dir.), 2007, ArchĂ©ologie, histoire et anthropologie de la presqu'Ă®le de La Hague (Manche). Deuxième annĂ©e de recherche 2006, Le Tourp, Imprimerie Artistiques Lecaux, Tourlaville, 88 p. «http://www.letourp.com/pdf/revue2006.pdf »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
  • Cyril Marcigny(dir.), 2005 - ArchĂ©ologie, histoire et anthropologie de la presqu'Ă®le de La Hague (Manche). Première annĂ©e de recherche 2005, Le Tourp, Imprimerie Artistiques Lecaux, Tourlaville, 129 p. http://213.251.159.105/Record.htm?idlist=v&record=19116688124919348609
  • Guillaume de Monfreid, TrĂ©sors de la Hague, Éditions Isoète, 2004 (sur l'architecture des maisons)
  • Hugues Plaideux, Le Bienheureux Thomas HĂ©lye de Biville, Cherbourg, La DĂ©pĂŞche, 1989, 61 p.
  • Jean-François Viel, La santĂ© publique atomisĂ©e : radioactivitĂ© et leucĂ©mies : les leçons de La Hague. Paris : La DĂ©couverte, 1998.
  • Françoise Zonabend, La Presqu'Ă®le au nuclĂ©aire, Odile Jacob, 1989
  • RĂ©mi Mauger, Philippe Truquin, Paul et les autres - Paysans d'un bout du monde, Éditions Isoète, 2008, 170 p.

Articles connexes [modifier | modifier le code]

  • Cycle icartien
  • Usine de retraitement de la Hague
  • CommunautĂ© de communes de la Hague

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  • Function de tourisme de la Hague, Cap Cotentin,
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    • Conservatoire du littoral

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